Les jupes plissées traditionnelles du peuple Miao du sud-est (ou « Qiandongnan ») du Guizhou sont toutes faites à la...
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Portrait d'une alumna entrepreneur
Interview de l'Institut Supérieur de Marketing du Luxe
- Comment avez-vous eu ce projet ?
A l’origine, j’ai un diplôme universitaire de théâtre et littérature obtenu à l’université du Yunnan, en Chine. Par la suite, j’ai travaillé à Pékin pendant treize ans, d’abord comme journaliste à la télévision de la ville, puis dans l’événementiel où j’ai créé ma propre société. Mes principaux clients étaient des sociétés étrangères dans le domaine du luxe. A Pékin, j’ai rencontré mon mari français et nous avons alors envisagé de déménager en France. Simultanément, j’ai commencé à réfléchir à y développer un commerce autour de l’artisanat ethnique des minorités chinoises, pour lesquelles j’ai développé une vraie passion et une grande admiration. Cependant, ne parlant alors pas français et maitrisant imparfaitement l’anglais, le projet était encore flou même si dans ma tête l’idée était précise, et je m’inquiétais de devoir redémarrer ma vie professionnelle en partant de zéro.
- Pourquoi avoir alors choisi Sup de Luxe ? Expliquez-nous votre expérience ?
Alors que j’habitais à Pékin et souhaitais venir en France pour suivre un MBA dans le domaine du marketing des marques, j’ai été séduite par la MBA GLOBAL - LUXURY BRAND MANAGEMENT de Sup de Luxe qui se présentait comme la formation indispensable pour comprendre les entreprises du luxe, et pour en franchir les portes. Cette formation présente un programme d’enseignement très complet pour acquérir les connaissances nécessaires au management d’une marque. Soutenu par la Chaire Cartier de l’école, le MBA Global possède une excellente réputation dans l’industrie du luxe et bénéficie d’un réseau considérable. Enfin, Paris est le symbole du luxe et venir y passer une année d’études était un rêve ! J’ai donc décidé de candidater et j’ai eu la chance d’être retenue pour suivre le cursus du MBA de 2015/2016.
- En quoi vos compétences acquises vous ont été utiles pour le lancement de votre projet ?
Les valeurs du luxe acquises durant mon année de MBA : « le luxe, une passion, un métier, un réseau » m’ont donné la motivation indispensable pour suivre mon cœur et ma passion afin de réaliser mon rêve.
L’enseignement reçu m’a fourni les connaissances nécessaires pour créer une marque et finaliser son concept général, en passant par toutes les étapes : analyse stratégique, business plan, planning, management des produits et de la marque, communication traditionnelle et numérique, comptabilité, droit des sociétés, stratégie marketing et commerciale, etc. Le bénéfice le plus important a été de m’apporter la capacité de concevoir le concept général de développement et de management d’une marque, plus que des compétences particulières.
- Parlez-nous de La Maison d’Echo.
La Maison d’Echo vise à faire connaitre l’artisanat des Miao et des minorités du sud de la Chine, en le renouvelant et contribuer ainsi au maintien de savoir-faire ancestraux dans les villages-même où ils sont nés, dans une démarche de développement durable. La Maison d’Echo travaille en direct avec les artisans, auprès desquels elle s’approvisionne sans intermédiaires, en s’efforçant de respecter l’authenticité d’un héritage culturel dans un art-de-vivre accessible. Pour ces peuples souvent dépourvus d’écriture, leur art est un témoin de leur histoire, un véritable langage empli de sens transmettant de génération en génération leurs traditions et coutumes qu’il convient de ne pas dénaturer. L’échange et le respect mutuel sont les principes de base de LA MAISON D’ECHO et les fondements d’un commerce équitable.
Pendant les recherches de fournisseurs en Chine, nous avons ainsi visité plus de trente villages dans des montagnes difficilement accessibles, depuis les forêts du sud du Yunnan bordant le Laos, le Vietnam et la Birmanie, jusqu’au nord dans la partie tibétaine de la province à 4000 m d’altitude !
Maintenant, nous enregistrons nos premières commandes et sommes très satisfaits de l’accueil qui est réservé à notre site.
- Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?
Au-delà du succès commercial que tout entrepreneur attend, ma plus grande motivation est de faire partager ma passion pour ces peuples attachants des ethnies minoritaires du sud de la Chine, dont les Miao sont les plus connus, et de faire connaître en France leur artisanat admirable.